Visiblement, les États-Unis semblent encore « préoccupés » par l’évolution de la situation politique en Tunisie. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, s’est entretenu avec le président de la République, Kaïs Saïed, dans la soirée du samedi 20 novembre 2021. C’est ce qui ressort d’un communiqué publié ce dimanche 21 novembre 2021 par la présidence de la République.
Il était question, selon la même source, d’un ensemble de dossiers importants, à l’instar de la coopération sécuritaire entre la Tunisie et les États-Unis et les possibilités de la développer. Inévitablement, Kaïs Saïed a tenu à expliquer les raisons du recours à l’article 80 de la Constitution à son interlocuteur.
La décision, selon le président cité par la présidence, était « nécessaire » compte tenu des différents conflits observés au sein de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple). Pour le Chef de l’État, il s’agit, aussi, de combattre la corruption qui s’est proliférée au sein de l’État. Dans ce contexte, la levée de l’immunité des députés a permis de poursuivre en Justice ceux qui sont impliqués dans certaines affaires.
D’autre part, le président de la République a assuré à son interlocuteur que plusieurs fausses informations ont circulé à l’étranger en ce qui concerne la Tunisie. « Elles n’avaient aucun rapport avec la réalité des choses », selon les termes du communiqué présidentiel. La Tunisie, selon Kaïs Saïed, se prépare déjà à entamer les prochaines étapes. Il s’agit de stabiliser la situation.
Pour sa part, le secrétaire d’État américain a réitéré « le soutien permanent » des États-Unis à la Tunisie. Un tel soutien s’exprime, selon lui, au niveau des institutions financières.