Recevant lundi 24 janvier au palais de Carthage la cheffe du gouvernement Najla Bouden-Romdhane, la ministre de la Justice Leïla Jaffel et le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, le président de la République Kaïs Saïed a rappelé que « tous les Tunisiens sont égaux en droits et en devoirs, et que l’injustice mène à l’anarchie ».
« Il faut favoriser la reddition des comptes et mettre fin à l’impunité, a-t-il souligné. En effet, le pouvoir judiciaire ne peut aucunement se substituer au législateur. Il faut débarrasser le secteur des magistrats impliqués dans nombre d’affaires. »
Le chef de l’Etat a relevé que « certains se drapent derrière les procédures et des règles juridiques taillées sur mesure afin que la justice ne joue pas son rôle convenablement. Il est à cet égard regrettable de poursuivre de menus petits larcins avec célérité, alors que ceux qui ont spolié le peuple bénéficient d’une totale liberté et se trouvent au dessus des poursuites ».
La présidence de la République indique sur sa page facebook que « la réunion a porté sur la situation actuelle du service public de la justice, notamment la durée des procès et l’impunité dont jouissent plusieurs personnes ».
H.A.