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Présidant ce mardi 30 novembre le Conseil supérieur des Armées, le président de la République, Kaïs Saïed a lancé un message à l’adresse de ses contempteurs qu’il désavoue clairement.
« A un certain moment, ils ont cru que j’étais un d’eux et que je pouvais être impliqué dans leur complot, mais ils se sont trompés d’adresse, a-t-il affirmé. Je ne suis pas un d’eux, et ils ne sont pas de moi. A moins qu’il n’ait été convenu de préserver l’Etat. »
« La loi devrait être appliquée à tous sur un pied d’égalité, a-t-il rappelé. Aucune connivence avec l’étranger ne les protégera, et aucune alliance ne leur sera utile.
La conscience de certaines personnes, ou le peu qui en reste, à supposer qu’ils aient vraiment une conscience, est achetée avec l’argent sale. Et ils ont le culot de continuer à prétendre qu’ils travaillent pour répondre aux aspirations du peuple. Le temps les a dénudés, et l’histoire a laissé tomber leur mince habit. Maintenant, ils n’ont plus rien pour cacher le mal qu’ils ont fait et planifié », accuse Saïed.
« Ils font passer de l’argent en contrebande, et l’argent leur vient de l’étranger dans des sacs, mais leur destin est la faillite, a-t-il martelé. Nous travaillons pour que notre pays soit chéri, et son drapeau hissé haut, et ce conformément à la loi et à la Constitution. Nous protégerons notre pays contre ceux qui le traquent, se jetant dans les bras des forces hostiles à la Tunisie. Quoiqu’il en soit, la loi va s’appliquer à tout le monde ».
« Ils se réunissent matin et soir, et parlent de ceux qu’ils présentent en qualité de grandes compétences, a poursuivi le chef de l’Etat. Nous avons besoin de compétences, mais davantage que des compétences, nous avons besoin de personnes honnêtes et fidèles à la patrie. Ils sont efficaces dans les bars, les restaurants, la contrebande d’argent et la violation de la loi. Notre compétence quant à nous est le patriotisme, et demeurer au service du peuple et de ses aspirations ».
Le chef de l’Etat a enfin réitéré le souci de travailler dans le respect de la Constitution et d’adhérer au respect des droits et libertés.
H.A.