Lors du discours qu’il a prononcé hier soir, mercredi 11 septembre, à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux gouverneurs, le président de la République, Kaïs Saïed, a laissé entendre que “le devoir de préserver l’unité de l’État tunisien est sacré”.
“Ce n’est absolument pas un hasard que l’article 4 de la Constitution stipule que la Tunisie est un État unitaire, et qu’aucune législation passible de porter atteinte à son unité, ne peut être adoptée”, a-t-il lancé. Et le Chef de l’Etat de préciser : “Des intentions non déclarées se cachaient derrière les nombreux législations et autres amendements introduits certains étaient rendus nécessaires par les développements dans le pays. (…) Le danger était imminent, l’intention était de diviser le pays en sortes de provinces dans le but d’imploser l’Etat de l’intérieur, au prétendu nom du principe de la libre gestion”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, et tout en s’adressant aux nouveaux gouverneurs, le Président a souligné la nécessité, d’une part, d’écouter les préoccupations et les revendications des citoyens et d’un autre part, celle de ne lésiner pas sur l’effort pour résoudre leurs problèmes. Il a fait noter dans ce sens qu’il est du devoir de tout responsable de faire preuve d’impartialité « le responsable est, uniquement, au service de l’Etat », a-t-il fermement ajouté.
C’est ensuite sur le « devoir de réserve » que le chef de l’Etat a insisté, notant que « chaque fonctionnaire public se doit d’éviter tout ce qui pourrait porter atteinte à la dignité de ses fonctions ». Dans ce même ordre d’idées, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la primauté de l’harmonie du travail entre les délégués, les cadres administratifs des gouvernorats, les ‘’oumdas’’ et les gouverneurs.