Le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé que sa décision de suspendre le Parlement le 25 juillet 2021, deux ans après son accession à la présidence, ne doit pas être perçue comme tardive, comme certains observateurs le suggèrent. Au contraire, elle résulte d’une approche réfléchie et prudente, visant à garantir la continuité de l’État et à préserver la paix sociale, afin d’éviter tout risque de conflit violent.
Lors de la cérémonie plénière extraordinaire dédiée à la prestation de serment ce lundi 21 octobre, Kaïs Saïed a affirmé que le peuple a repris son destin en main, affirmant que le référendum a été une occasion pour les citoyens de de décider de leur sort, malgré les nombreuses tentatives de sabotage de ce processus. Il a reconnu que la situation n’a pas été aisée, comparant son parcours à une marche sur un champ de mines, tant les complots étaient omniprésents au sein des administrations.
« Seul un observateur peu averti pourrait considérer que cette décision a été prise trop tard« , a-t-il ajouté. Au contraire, elle témoigne d’une volonté de préserver la paix sociale et d’éviter tout déversement de sang. Le moment de vérité viendra, a-t-il promis, où le peuple découvrira les manigances qui ont eu lieu à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il a mis en garde contre les tentatives de plonger la Tunisie dans un état de guerre et de division.
Il a salué la détermination du peuple à se libérer des forces malveillantes, évoquant le démasquage des franc-maçons et des sionistes grâce à la volonté de certains élus. Selon lui, le peuple tunisien, tant ici qu’à l’étranger, est prêt à relever tous les défis et à poursuivre le processus de libération nationale. « Nous ne craignons rien et sommes prêts à combattre ces menaces« , a-t-il ajouté, affirmant la volonté inébranlable du peuple de continuer la lutte pour un avenir meilleur.