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Recevant jeudi 9 décembre les doyens Sadok Belaïd et Mohamed Salah Ben Aïssa, et le professeur Amine Mahfoudh, enseignant de droit constitutionnel à la faculté de droit et de sciences politiques de Sousse, le président de la République Kaïs Saïed a observé que « la construction de l’avenir ne se fait pas par l’injure, l’atteinte aux institutions de l’Etat, la calomnie et le mensonge ».
« S’ils étaient vraiment honnêtes et fidèles comme ils le prétendent, ils auraient au moins respecté les règles de la religion et ses objectifs ainsi que les valeurs morales, a-t-il martelé. Celui qui respecte la souveraineté de l’Etat ne recourt pas au soutien de parties étrangères. Les rapports de la Cour des comptes prouvent clairement que des listes électorales ont obtenu des fonds étrangers. D’ailleurs, cela avait été documenté par le ministère américain de la Justice. Nous avons du reste des documents qui les condamnent. Comment peuvent-ils donc dire qu’ils n’ont pas obtenu de fonds de l’étranger ? », se demande le chef de l’Etat.
Le président de la République a indiqué que le problème en Tunisie aujourd’hui est constitutionnel du fait de la Constitution de 2014, qui s’est avérée caduque et ne peut continuer à être mise en œuvre car elle n’a aucune légitimité.
Saïed a enfin appelé les juridictions tunisiennes à jouer leur rôle dans l’arrangement des suites judiciaires.
H.A.