Kaïs Saïed : « L’État poursuivra sa politique sociale »

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Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, dans l’après-midi du 28 mai 2025 au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri. Lors de cette rencontre, plusieurs projets de textes législatifs ont été examinés, dans une perspective clairement orientée vers la transformation structurelle de la politique sociale du pays.

Kaïs Saïed a, une nouvelle fois, réaffirmé sa volonté de poursuivre sans relâche une stratégie sociale ambitieuse, en accord avec la volonté populaire. Pour lui, il ne s’agit pas de résoudre ponctuellement les difficultés d’un secteur pour ensuite passer au suivant, mais d’adopter une approche globale et cohérente. Le président insiste : c’est le destin collectif d’un peuple qui est en jeu, un peuple qui aspire à écrire une nouvelle page de son histoire.

Dans cette optique, il estime légitime d’accorder une attention prioritaire aux couches sociales les plus durement frappées par des politiques anciennes marquées par l’exclusion et l’appauvrissement. Toutefois, souligne-t-il, la justice sociale et la dignité ne pourront être concrétisées que par une refonte législative accompagnée d’une véritable révolution administrative.

Le chef de l’État a également adressé un message ferme à l’ensemble des responsables publics : ceux qui voient leur fonction comme un moyen d’obtenir des privilèges plutôt que comme un devoir patriotique sacré doivent, selon lui, céder leur place à une jeunesse créative, porteuse de solutions novatrices et animée par une ambition sincère pour le pays.

Autre point de l’entretien : l’application stricte de la loi à l’encontre de toute forme d’abus visant les travailleurs. Alors qu’un projet d’amendement du Code du travail est en préparation, Kaïs Saïed a ordonné que des dispositions soient prises pour mettre un terme définitif aux pratiques qu’il assimile à de la servitude, notamment dans la fonction publique et les entreprises étatiques.

Pour conclure, le président a tenu à rappeler un principe fondamental : un salarié respecté, dont les droits sont garantis, est un salarié motivé. Ce climat de confiance, a-t-il affirmé, est un levier essentiel pour la croissance économique et la relance de l’investissement.

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