Le ministre de l’Intérieur Kamel Feki a estimé qu’une partie des aides européennes en faveur de la Tunisie était déjà prévue avant la signature du mémorandum d’entente.
S’exprimant en marge de sa participation à la conférence ministérielle tenue à l’occasion du 20e anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) à Palerme en Italie, le ministre de l’Intérieur a fait savoir que les aides n’ont pas été encore débloquées tout en ajoutant que les autorités tunisiennes aspirent à la mise en œuvre de ce protocole d’entente d’une manière positive et rapide.
Le ministre de l’Intérieur est également revenu sur la crise migratoire et sur son impact sur la situation en Tunisie. Il a considéré que la Tunisie s’est retrouvée face à un fléau important alors qu’elle est en pleine crise socio-économique. Selon lui, la Tunisie n’a pas les moyens nécessaires pour accueillir le nombre très élevé des migrants irréguliers qui sont en train d’affluer sur son territoire précisant que les migrants ne sont pas uniquement de nationalités subsahariennes mais sont originaires d’autres pays tels que la Libye et la Syrie.
Le ministre de l’Intérieur a considéré que les lois et mesures mises en place par les Etats pour limiter la liberté de circulation n’a fait que répandre davantage le phénomène de la migration irrégulière s’est encore répandu en raison des
« La migration irrégulière ne cesse de se répandre d’une année sur l’autre en raison des lois et mesures mises en place contre la liberté de circulation dans un monde qui prône la liberté. » a-t-il affirmé.