C’est une nouvelle mode en Tunisie que certains semblent bien savourer : créer des coordinations et prendre en otage tout un pays. On en voit, désormais, dans plusieurs gouvernorats et la récente crise du gaz en est un parfait exemple.
Face aux perturbations de l’approvisionnement de cette matière première, la tension monte. A Kasserine, des citoyens originaires des zones frontalières d’Awled Marzouk et d’Awled Farej, relevant de la délégation de Belabes, ont forcé l’entrée de l’entreprise Sergaz produisant, justement du gaz. Leur objectif : y établir un sit-in improvisé afin de pousser à appliquer les accords sur l’emploi des hauts diplômés habitants dans les villages aux alentours.
Les sit-inneurs, selon le délégué de Belabes qui s’est exprimé sur Shems FM ce mardi 1er décembre 2020, refusent de dialoguer. « Les unités sécuritaires et celles de l’Armée sont actuellement en train de sécuriser le siège de l’entreprise et d’assurer la protection de ceux qui y travaillent », a-t-il expliqué.*
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