Kébili est en proie à des tensions sociales, notamment depuis mardi 20 juin dernier. Les sit-inneurs ont bloqué les activités des entreprises pétrolières de la région, réclamant leur droit au développement et aux richesses naturelles.
Réuni hier, jeudi 22 juin 2017, avec une délégation ministérielle, le bureau régional de l’UGTT à Kébili affirme qu’il ne détient aucun lien avec les sit-inneurs. « Certains prétendent qu’ils représentent les sit-inneurs, soit. Bon courage à eux dans ce cas », déclare Ali Boubaker, secrétaire régional du bureau de l’UGTT à Kébili, à Réalités Online.
La réunion avec la délégation ministérielle, qui a eu lieu à Kébili, a porté sur d’autres sujets selon lui. Il était question d’une feuille de route élaborée par le bureau régional de la centrale syndicale, et envoyée à l’Exécutif depuis le 25 mai dernier. « Nos propositions ont été bien accueillies par le gouvernement », s’est félicité le secrétaire régional. Le nombre d’ouvriers de jardinage sera, entre-autre, revu à la hausse, passant de 500 à 1500. Les problèmes fonciers du gouvernorat vont également être résolus selon Ali Boubaker, qui affirme que ces problèmes étaient à l’origine de meurtres dans certains villages.
Autres revendications qui ont été prises en compte : l’annulation de la dettes des petits agriculteurs auprès de la STEG et la régularisation de la situation précaire des travailleurs de l’entreprise du Sud du développement.
Rappelons que la délégation ministérielle était composée de Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, Héla Cheikhrouhou, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires Sociales et de plusieurs secrétaires d’État. Côté UGTT, il y avait Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de l’administration et des finances, et d’autres membres du bureau exécutif de la centrale syndicale, en plus, bien entendu, du secrétaire régional de l’UGTT à Kébili.
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