Nouveau coup de force des sit-inneurs de Kébili et de Tataouine. Depuis dimanche 2 juillet, les vannes de pétrole et de gaz ont été mises à l’arrêt par les sit-nneurs des deux gouvernorats, selon Fekher Aajmi, porte-parole des sit-inneurs de Kébili.
« Trois vannes sectorielles de pétrole ont été fermées, idem pour la vanne principale du gaz. Nous nous sommes rendus dans la zone de Moghram, où se trouve la société Bouchamaoui, pour demander aux ouvriers de cesser leurs activités et de quitter les lieux », explique-t-il ce lundi 3 juillet 2017, affirmant que l’ultimatum accordé au gouvernement pour mettre en application des solutions concrètes a pris fin samedi dernier à minuit.
« Nous sommes prêts à négocier avec les partis politiques et les organisations nationales, mais nous exigeons une rencontre avec toutes les parties prenantes au dialogue », déclare encore le porte-parole.
Le bureau régional de l’UGTT à Tataouine, contacté par Réalités Online, semble ne pas être au courant de ce qui s’était passé à Tataouine, d’après son secrétaire général Béchir Siidi. Celui de Kéibili demeure injoignable. Il faut rappeler qu’un accord a été signé entre les manifestants et le gouvernement à Tataouine, sous le patronage de l’UGTT, en juin dernier. Un accord juteux pour Tataouine, ce qui amène inévitablement à s’interroger sur le bien fondé de l’actuelle attitude des manifestants…