L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a donné son feu vert, mercredi dernier, à un accord de crédit de 100 millions de dinars, octroyé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES). Cette enveloppe financière conséquente sera consacrée à la revitalisation du bassin de l’Oued Tassa, situé dans le gouvernorat du Kef.
Signé le 22 mai dernier, cet accord marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet visant à améliorer les conditions de vie des populations locales et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Le projet, d’une envergure sans précédent, englobe plusieurs axes stratégiques :
- La protection des terres agricoles : Des mesures seront mises en place pour prévenir l’érosion des sols et préserver la fertilité des terres, essentielles à la production agricole.
- La gestion durable de l’eau : Le projet prévoit la modernisation des systèmes d’irrigation et la mise en place de mesures de conservation de l’eau, une ressource de plus en plus rare dans la région.
- La prévention des risques naturels : Des ouvrages de protection seront construits pour protéger les grandes plaines contre les inondations, un phénomène récurrent qui cause d’importants dégâts aux cultures.
- Le développement des forêts : Le reboisement de certaines zones permettra de lutter contre la désertification et de préserver la biodiversité.
- L’amélioration des infrastructures rurales : La construction de pistes agricoles facilitera l’accès aux terres et l’écoulement des produits agricoles.
- L’accès à l’eau potable : Les populations locales bénéficieront d’un meilleur accès à l’eau potable, un enjeu majeur pour leur santé et leur bien-être.
- Le développement de filières agricoles : Le projet soutiendra la création de petites entreprises agricoles et encouragera le développement de filières à forte valeur ajoutée.
Ce projet, financé par le FADES, est une véritable bouffée d’oxygène pour le secteur agricole tunisien, durement touché par les sécheresses à répétition et la dégradation des terres. Il devrait permettre de créer de l’emploi, de renforcer la sécurité alimentaire et de contribuer au développement durable de la région du Kef.