Khaled Chawket : « un nouveau remaniement en vue »

Après le remaniement ministériel surprise du dimanche 30 avril dernier, faut-il s’attendre à de nouveaux changements au sein du gouvernement d’union nationale ? Khaled Chawket, dirigeant au sein de Nidaa Tounes, affirme que oui. Intervenant dans Studio Shems de ce vendredi 5 mai 2017, l’ancien porte-parole du gouvernement a défendu le dernier remaniement, ayant conduit à l’exclusion de Lamia Zribi et de Néji Jelloul, disant que ce changement « s’imposait compte tenu de la dure conjoncture actuelle ». « Je ne suis pas opposé au limogeage de Néji Jelloul, mais je compatis avec lui », lance-t-il à propos de l’ancien ministre de l’Éducation.

« Ennahdha, rien qu’Ennahdna »
Que se passerait-il si le gouvernement d’union nationale venait à tomber ? Khaled Chawket estime que dans ce cas, Nidaa Tounes devrait assumer sa responsabilité. « Le parti devrait alors former un nouveau gouvernement, mais uniquement avec Ennahdha », souligne-t-il, ajoutant que Nidaa Tounes continuera à soutenir l’Exécutif. « Si le gouvernement tombe, Nidaa Tounes aura le droit de composer avec le partenaire de son choix, et ce dans l’objectif d’assurer la continuité et de former un gouvernement puissant. Ce choix sera Ennahdha », martèle-t-il.
D’autre part, le dirigeant au sein de Nidaa Tounes n’a pas été tendre avec les partis Al Joumhouri et Al-Massar. De fait, il estime que la Tunisie n’a pas besoin d’eux. « Leur rôle est de provoquer le gouvernement et de ralentir son travail », dit-il.

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