Le ministère de l’Intérieur est finalement sorti de son silence pour réagir à la mobilisation des journalistes dans leur jour de colère. S’exprimant sur Radio Med ce vendredi 2 février 2018, Khelifa Chibani, porte-parole du ministère, a assuré que la presse est le partenaire de l’institution. On retrouve, néanmoins, l’argument des propos mal interprétés relatifs, notamment, aux écoutes téléphoniques des journalistes. « Le mot « écoute » n’a jamais été employé. J’invite tous ceux qui estiment avoir été victimes de telles pratiques à porter plainte puisque ces pratiques sont interdites », a-t-il précisé, soulignant que les écoutes téléphoniques ne peuvent être faites qu’après une autorisation judiciaire, y compris pour les cas des terroristes.
L’institution sécuritaire, poursuit le porte-parole du ministère de l’Intérieur, a toujours protégé les journalistes. « C’est un devoir », a-t-il renchéri, reconnaissant, néanmoins, l’existence de quelques comportements isolés.