Khemiri : Ennahdha est une composante ancrée dans l’Etat et la société tunisiens

Imed Khemiri, porte-parole d'Ennahdha.

Le député d’Ennahdha et son porte-parole, Imed Khemiri a réagi, ce mercredi 20 mai 2020, à la campagne virulente de dénigrement visant les dirigeants du parti islamiste notamment son chef, Rached Ghannouchi. Une campagne menée sur les réseaux sociaux et colportée par certaines chaînes télévisées étrangères.
Invité de Shems FM aujourd’hui, Khemiri a déclaré que viser Ennahdha signifiait l’atteinte à une composante ancrée dans l’Etat, la société ainsi que la scène politique tunisienne.
Ainsi, Imed Khemiri a appelé à déterminer les responsabilités dans cette affaire qualifiant ces campagnes de criminelles et punissables par la loi.
Et d’ajouter que si des appels à la violence et au meurtre sont lancés, cela nuira à l’expérience tunisienne et au processus démocratique, selon ses dires.
Notons que Mohamed Khalil Baroumi, membre du bureau exécutif d’Ennahdha avait précisé que ces campagnes visent, outre à semer la discorde et déstabiliser le pays, à nuire aux rapports établis entre les trois présidences soit le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh ainsi que le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi.
Dans ce sens, il avait évoqué le déclenchement de multiples incendies suspects dans différentes régions de la Tunisie dans un court intervalle aussi bien que l’appel à l’instauration d’une troisième République.
Un appel lancé, en premier lieu, par le président de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk suivi par le parti Al Amal présidé par l’ancienne membre de Nidaa Tounes et ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi, mécontents de la conjoncture actuelle du pays.

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