L’activiste et fondateur de l’association « Wallah We Can » et « Génération Liberté« , Lotfi Hamadi a, sur son compte Facebook, indiqué qu’il a été kidnappé, de son restaurant « Tounsy » à Gammarth, devant tous ses clients et son personnel. Il dit avoir été tabassé et séquestré.
Lotfi Hamadi accuse le propriétaire qui lui loue le restaurant affirmant que ce dernier était présent lors de son agression. D’ailleurs Lotfi Hamadi a porté plainte contre lui.
Dans son statut, Lotfi Hamadi a indiqué que dans la nuit du mercredi « alors que nous nous préparions à clôturer la journée, Moez Chabane, la personne auprès de qui je loue mon local depuis son ouverture le 20 mars, a débarqué avec une douzaine de molosses. Devant le personnel et des clients les molosses m’ont kidnappé et tout en me frappant, afin de me faire taire, m’emmenaient dans un lieu sombre où ils m’ont plaqué au sol, ont continué à me rouer de coups, jusqu’à ce que leur boss Moez Chaabane arrive et se mette à me tabasser tandis que ses hommes m’immobilisaient »…
… »Alors qu’ils me séquestraient et me tabassaient le reste de leur meute s’est acharnée sur les employés, les a bousculé, leur a volé leurs recettes de la journée, a arraché la caisse ( c’est ce qu’on voit sur la photo qu’un client a pu prendre à la sauvette. photo sur laquelle on voit d’ailleurs un des deux voyous, Riadh Chabane ), ont saccagé nos bureaux et volé une somme importante en plus de la recette du jour » a-t-il indiqué.
Le restaurateur a expliqué cette violence par le fait que depuis qu’il a ouvert Tounsy , il subit « des menaces de cette personne et de son frère Riadh Chaâbane; tous deux propriétaires de la société Island Beach et locataire de la Tour Blanche, espace où nous leur louons les locaux pour Yabani et Tounsy; suite à mon refus de céder aux menaces en leur abandonnant le concept et suite surtout aux menaces quotidiennes je leur ai signifié que j’allais quitter ce local pour ouvrir Tounsy ailleurs. A partir de ce moment, ces deux sinistres personnages ont tout fait pour me faire quitter les lieux du jour au lendemain, bien que nous payons les loyers dans le but de récupérer le local, le concept, les employés et la clientèle en nous privant du temps nécessaire pour communiquer sur notre départ et préparer le nouvel espace« .
Lotfi Hamadi a poursuivi par dire que ces voyous comptaient l’emmener « Dieu sait où pour lui faire Dieu sait quoi. Grâce à Dieu tandis qu’ils m’emmenaient dans un autre endroit, hors du complexe, une voiture de police passait. j’ai commencé à crier ( véhicule de la police immatriculée 28210 ), du coup les gars qui m’entouraient pour éviter que les passants ne me voient, ont commencé à paniquer et ont fini par fuir quand le véhicule de la police a braqué dans leur direction« .
« Une nuit d’enfer » comme il l’avait qualifiée s’est terminée aux urgences puis au commissariat de la Marsa où il est allé pour déposer plainte. (NDLR: les propos en italique sont tirés du post de la victime dont capture est publiée ci-après).