Le dirigeant de Tahya Tounes, Mabrouk Korchid a estimé qu’il était nécessaire de changer le système politique en Tunisie, le décrivant comme un « système de vengeance de celui de Ben Ali », où les pouvoirs ont été répartis entre les différents partis, considérant que le système qui convient le mieux à la Tunisie est celui présidentiel.
Korchid a également critiqué le système de vote, qu’il a qualifié de désastreux, affirmant que le scrutin sur les listes était « aveugle » et amène des personnes qui n’étaient pas qualifiées pour être des représentants au Parlement, y compris des personnes contre lesquelles des peines de prison étaient en vigueur dans des cas de droit public, notant qu’il en connaissait au moins deux au sein de l’assemblée des représentants du peuple sans pour autant révéler leur identité.
L’ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières a enfin appelé à l’organisation d’un dialogue national pour réviser le système politique, le système électoral et la constitution, soulignant son soutien à la position du président de la République, Kaïs Saïed sur l’établissement d’un système de vote basé sur les personnes candidates et leur profil.
H.A.