« L’Afrique se réveille « : quand des Africains réagissent à l’expulsion de Lynch

La décision du président Kaïs Saïed annoncée hier samedi 18 février portant sur l'expulsion d'Esther Lynch, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, pour des déclarations qualifiées d'ingérence flagrante dans les affaires internes du pays continue de faire couler de l'encre. Bien que cette décision soit dénoncée par une bonne partie de la population et particulièrement par les adhérents de la centrale syndicale, elle a été saluée par des centaines de milliers de Tunisiens dont en particulier les défenseurs du projet du chef de l'État. Ces derniers ont qualifié de révolutionnaire cette décision émise par le président de la République contre la plus haute responsable syndicale de l'Union européenne. Cette décision ne semble pas avoir fait seulement le bonheur d'une bonne partie des Tunisiens mais aussi de certains ressortissants Africains et particulièrement Subsahariens résidant dans des pays européens et autres.

En effet, réagissant à cette nouvelle, plusieurs internautes Subsahariens ont salué une décision courageuse de Tunis. Certains d'entre eux ont même considéré qu'avec de telles décisions audacieuses, l'Afrique saurait se réveiller un jour. 

"L'Afrique se réveille" ont écrit plusieurs internautes Subsahariens. 

Il  convient de rappeler que sur ordre du président Kaïs Saïed, les autorités tunisiennes ont ordonné le départ d'Esther Lynch qui venait de prendre part à une manifestation organisée par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT). La responsable syndicale européenne a prononcé un discours lors de cette manifestation pour exprimer sa solidarité avec la centrale syndicale qui fait l'objet d'une campagne de dénigrement. Les propos de Lynch ont été considérés par les autorités tunisiennes comme étant une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie" chose qui  fait d'elle une persona non grata sommée de quitter le territoire national dans un délai ne dépassant les 24 heures.  

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