Épinglée dès l’annonce des résultats préliminaires du référendum notamment sur les supposés fraudes et falsification massive des résultats, l’Instance supérieure indépendante pour les élections semble avoir adopté une attitude qui ne la blanchit pas de tout ce qu’on lui reproche. Les tableaux ayant circulé et qui portent la signature du président de l’instance laissent planer de gros doutes sur les manipulations présumées, surtout que les écarts entre les chiffres remontés par les INRIE’s et ceux annoncés par l’ISIE sont réels
La promptitude avec laquelle le conseil de l’instance a décidé de limoger certaines personnes n’a fait qu’enfoncer le clou Les victimes de ces limogeages ayant été considérés comme des boucs émissaires pour faire diversion et faire avaler la pilule
Et comme pour faire taire les voix qui lui sont hostiles, l’ISIE dont les membres bénéficient d’une immunité offerte par le président de la république, contre attaque et annonce qu’elle compte déposer des plaintes et intenter des procès à l’encontre de toute personne qui mettrait en doute le travail de l’instance ou l’accuserait de manipulation des résultats du référendum sans donner les preuves de ce qu’elle avance
On sait déjà que Sami Ben Slama et Zaki Rahmouni sont les premières cibles de ces plaintes.
L’annonce de ces actions a été faite par le porte-parole de l’Instance, Mohamed Tlili Mansri,
Avant de passer à ce genre de menaces, l’ISIE aurait dû commencer par balayer devant sa porte.
Au bout du compte tous les reproches qui lui sont faits et tous les soupçons de fraudes trouvent leurs explications et leurs sources dans ce qu’elle a elle-même affiché comme chiffres où les écarts entre les résultats régionaux et le résultat final sont flagrants. Ce qui laisse supposer qu’il y a eu « manipulation », volontaire ou pas ou comme l’instance le prétend due à une faute de saisie les recours déposés auprès du tribunal administratif apporteraient peut être confirmation ou infirmation.
En attendant, les soupçons persistent.