La BAD lance la 2ème édition du concours de mode durable des créateurs africains

La Banque Africaine de Développement (BAD) a lancé un appel à candidatures pour la deuxième édition de son concours de mode durable en faveur des créateurs africains de mode durable et circulaire âgés de 18 ans et plus.

Ce concours qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative  » Fashionomics Africa  » de la BAD est organisé en collaboration avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la Parsons School of Design, l’agence de conseil stratégique et de communication BPCM et la Fondation Ellen MacArthur, selon la BAD.

L’objectif est de mettre à l’honneur les marques africaines de mode qui feront évoluer la façon de produire, d’acheter, d’utiliser et de recycler les créations de la mode et qui encouragent un changement plus durable des modes de consommation. Le concours s’adresse aux entrepreneurs africains des secteurs du textile, de l’habillement et des accessoires qui ont lancé des entreprises dans le domaine de la mode (avec un effectif maximum de 50 employés). La date limite de candidature a été fixée au 1er mars.
Les trois premiers lauréats recevront un prix d’un montant total de 6 000 dollars (environ 17 200 dinars), des services de mentorat, des forfaits pour une nouvelle stratégie de marque et d’autres formes d’aides, selon la BAD.

La marque de mode gagnante recevra un certificat et se verra offrir l’opportunité de promouvoir sa création en participant à des événements en ligne et en partageant ses points de vue sur les principaux défis en matière de durabilité auxquels le secteur est confronté. Elle aura aussi accès à un réseau de professionnels des médias et d’experts du secteur et bénéficiera du mentorat et des possibilités de réseautage offertes par les partenaires du concours. Seront admissibles, les participants ayant déjà mis en œuvre des mesures respectueuses de l’environnement, de la durabilité et de l’économie circulaire. Les éléments de durabilité et de circularité peuvent inclure les matériaux utilisés, le processus de création, des processus de production plus propres ou plus écologiques, compris des méthodes d’expédition ou des moyens de réduire l’empreinte carbone. » La durabilité, c’est le présent, pas un futur lointain ni même un futur proche. C’est ici et maintenant et il est vital d’ouvrir les yeux sur ce que l’industrie de la mode a déjà à offrir « , a indiqué la directrice par intérim du Département femmes, genre et société civile de la BAD, Amel Hamza dont les propos sont rapportés par la Banque.

L’industrie du textile et de la mode représente de 2 à 8 % environ des émissions mondiales de carbone, a rappelé la BAD. Ce secteur est le deuxième plus grand pollueur industriel au monde après le secteur pétrolier, a ajouté la même source citant le Programme des Nations unies pour l’environnement. Cependant, cette industrie génère également, de nombreux emplois, d’importantes recettes en devises et des produits essentiels au bien-être humain.

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