La Banque mondiale exclut tout nouveau financement à l’égard de l’Ouganda suite à l’adoption, plus tôt cette année, d’une loi anti-homosexualité vivement critiquée par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres instances.
Examen Rigoureux de Projets
En réponse à cette législation adoptée en mai dernier, la Banque mondiale avait dépêché une équipe en Ouganda, laquelle a conclu que des mesures supplémentaires étaient nécessaires pour garantir que les projets soutenus respectent les normes environnementales et sociales de la banque.
« Nous ne présenterons aucun nouveau financement public à notre Conseil d’Administrateurs Exécutifs pour l’Ouganda tant que l’efficacité des mesures additionnelles n’aura pas été évaluée« , a déclaré le prêteur multilatéral dans un communiqué.
Engagement en faveur de l’égalité et de la non-discrimination
« Nous nous efforçons de protéger les minorités sexuelles et de genre contre toute forme de discrimination et d’exclusion au sein des projets que nous finançons. Ces mesures font actuellement l’objet de discussions avec les autorités« , indique l’institution. La décision de la Banque mondiale intervient dans un contexte où les critiques et les préoccupations grandissent face à la loi anti-homosexualité en Ouganda, mettant en lumière la nécessité de maintenir des standards rigoureux en matière de respect des droits et de l’égalité, même dans le domaine économique.
L’institution de Bretton Woods envoie un signal clair sur l’importance de maintenir des normes éthiques et morales dans les relations économiques internationales, et incite d’autres institutions financières à suivre des principes similaires lorsqu’elles évaluent leurs engagements et leurs partenariats à travers le monde.