La Chambre de l’énergie soutient fermement le Forum des affaires de l’énergie de l’Afrique centrale

En 2022, il est impératif pour l'Afrique de donner la priorité à la coopération et à la collaboration régionales si le continent veut atteindre son objectif de faire disparaître la pauvreté énergétique d'ici 2030. Pour les nations productrices et non productrices, s'attaquer ensemble à la crise énergétique permettra non seulement de garantir l'accès de tous les habitants du continent à l'électricité, mais aussi d'inaugurer une nouvelle ère de croissance socio-économique, une ère qui apportera de nouveaux niveaux de création d'emplois, d'industrialisation et de sécurité énergétique.

Dans le cadre de la coopération régionale, la Chambre africaine de l'énergie (African Energy Chamber, AEC) est fière de soutenir officiellement le prochain Central Africa Business Energy Forum (CABEF), qui aura lieu les 8 et 9 septembre 2022 à Douala, au Cameroun. Sous le thème "Construire des infrastructures pétrolières et gazières pour mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique centrale d'ici 2030", l'édition de cette année du CABEF réunira les acteurs de l'énergie et les décideurs de la sous-région d'Afrique centrale pour discuter des défis et des opportunités dans le secteur florissant des hydrocarbures de la région.

Dotés d'importantes ressources pétrolières et gazières, les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont un potentiel de production énergétique exceptionnel. Cependant, en raison du vieillissement des infrastructures et du faible niveau d'investissement dans l'ensemble des chaînes de valeur du pétrole et du gaz, les taux d'accès à l'énergie dans la région sont restés faibles et la croissance économique limitée.

Bien que la coopération régionale soit essentielle, le manque d'investissements adéquats dans l'ensemble de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, ainsi que les règles de change improductives et dissuasives pour les investissements introduits par la Banque des États de l'Afrique centrale continuent de limiter le commerce et la monétisation de l'énergie, ainsi que le flux d'investissements énergétiques dans la région. Si l'on n'y remédie pas, ces politiques empêcheront tout progrès significatif dans la lutte contre la pauvreté énergétique.

Communiqué

 

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