La Chine abaisse son taux directeur : Un coup de pouce à l’économie

Pour revitaliser son économie face aux défis post-Covid, la Banque populaire de Chine a initié une série de mesures stratégiques visant à contrer le ralentissement économique qui secoue la deuxième plus grande économie mondiale.
Abaissement des taux
L’annonce de la Banque populaire de Chine révèle une réduction du taux préférentiel des prêts à un an, une référence pour les entreprises qui sollicitent des prêts, passant de 3,55 % à 3,45 %. En parallèle, le taux à cinq ans, utilisé pour déterminer les taux hypothécaires, a été maintenu à 4,2 %.
La reprise économique post-Covid vacille
La récente léthargie économique, alimentée par les turbulences sur le marché du travail et l’atmosphère morose du contexte économique mondial, a sérieusement entravé la demande de produits chinois sur la scène internationale. La dynamique économique tant espérée après l’assouplissement progressif des restrictions sanitaires fin 2022 a récemment montré des signes d’essoufflement, marquant un revers pour les prévisions économiques.
La crise du logement
L’ombre inquiétante plane également sur le secteur immobilier, où des acteurs clés du développement immobilier luttent contre la faillite et peinent à faire avancer leurs projets, créant ainsi un sérieux obstacle à la croissance. Un autre indicateur de cette fragilité est la chute des prêts aux ménages le mois dernier, atteignant leur niveau le plus bas depuis 2009.
Insuffler une vitalité aux banques commerciales
L’écho de l’assouplissement des vannes monétaires retentit dans les sphères financières internationales, car ces deux taux sont désormais à un niveau historiquement bas. La Banque populaire de Chine espère insuffler une nouvelle vie dans les banques commerciales, en les encourageant à accorder des prêts à des taux plus attrayants.
À contre-courant : La Chine opte pour une voie différente
L’allégement de la politique monétaire chinoise va à contre-courant des tendances mondiales d’augmentation des taux d’intérêt, alors que d’autres grandes économies cherchent à freiner l’inflation. Ainsi, la deuxième économie mondiale semble avoir privilégié la création de richesse ainsi que l’amélioration de la croissance à la maîtrise de l’inflation.