Le documentaire “La Citadelle de l’olivier”, de la réalisatrice Hédia Ben Aïcha, sera à l’affiche, ce soir dans tous les complexes culturels du pays ainsi que dans les salles de la Cité de la Culture. Il s’agit de la première œuvre cinématographique de cette cinéaste, originaire de la ville de kalâa kébira, située au sahel tunisien (Sousse).
“La Citadelle de l’olivier”, dont l’intitulé renvoie à l'appellation de la ville natale de Hédia Ben Aïcha, retrace le quotidien des habitants de cette région largement connue par ses vastes champs d’olive. A Kalâa Kébira, tout tournait autour de cet arbre béni. L’olivier était le nerf névralgique de toute une économie, de toute une vie, la pierre angulaire d’une dynamique culturelle marquée essentiellement par le Festival international de l’olivier qui souffle sa 41e bougie.

Hédia Ben Aïcha a, à travers ce film nostalgique et émotionnel, rendu hommage aux habitants de sa ville, Kalâa Kébira, baptisée également “la citadelle d’un million oliviers”. Des rencontres avec des “symboles” et des figures de proue de la ville ayant marqué son histoire, dans tous les domaines, culturel, économique, social, etc., des témoignages et des histoires apportés par des simples habitants, des photos et des séquences reflétant les aspects architectural et patrimonial d’une ville dont les origines remontent à l’époque punique.
Très attachée à sa ville natale, la réalisatrice considère ce produit culturel comme un acte de reconnaissance envers sa région, mais également, à tous ceux qui l'ont encouragée tout au long de son parcours professionnel. Il s'agit pour Hédia Ben Aïcha d'un voyage "d'amour et de nostalgie" et d"une traversée dans la mémoire de cette ville à laquelle elle accorde un amour et une admiration incommensurables.
Résumé :
L’olivier… preuve d’un immense historique et de différentes coutumes qui datent du 8e siècle avant Jésus-Christ, cet arbre béni a joué un rôle important sur le plan social, économique et culturel… un rôle dont on n’a pas assez conscience…