La climatisation, un marché en plein essor

Selon une étude menée par la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG), le climatiseur n’est plus un produit de luxe en Tunisie. Au fil des ans, ce produit est devenu accessible à toutes les classes sociales à la faveur de l’amélioration des conditions et de mode de vie des Tunisiens.

Il en ressort  des données fournies par la STEG que le nombre de climatiseurs dans le pays a presque quadruplé, entre 2009 et 2013, passant de 400 mille à près de 1,5 million d’unités selon

Ces dernières années, la majorité des familles auraient acquis plus d’’un climatiseur par logement ce qui laisse présager une évolution de 25% par an dans le secteur de la climatisation relève l’étude qui a été menée sur un échantillon de 2400 clients.

A présent, près de 37,7% des familles tunisiennes disposent en moyenne de 1,6 climatiseur, a indiqué le chef de service des enquêtes à la Direction des études et de la planification de la STEG, Chaker Zorgati.

A cela, il n’y a point de secret. L’obtention de l’air conditionné a-t-il expliqué est devenue une nécessité d’autant que les prix des climatiseurs pratiqués varient aujourd’hui entre 600 et 1300 dinars dans les enseignes de grande distribution et ne  dépassent pas les 800 DT sur le marché parallèle pour une capacité de 12 000 BTU.

Un secteur énergivore

Selon le responsable, 50% des climatiseurs installés en Tunisie, datent de moins de 3 ans, et sont dotés d’une capacité variant entre 9000, 12000 et 18000 BTU (puissance frigorifique).

Selon les éléments de l’enquête, 80% des personnes sondées choisissent leur climatiseur d’une façon individuelle, sans demander conseil à un expert dans le domaine. « Si l’installation de climatiseurs se poursuit à un rythme pareil, le taux d’acquisition de ce produit  devra atteindre 70% à l’horizon 2020» a-t-il avancé.

D’après l’enquête, le taux de concentration des climatiseurs est plus important dans le grand Tunis (54%), viennent ensuite, la région du Sahel (46%), et du Sud (44%).

Il va sans dire que ce secteur vital et éminemment stratégique implique une demande sans cesse croissante d’électricité.  Le taux de croissance annuel de la consommation d’électricité est de 8%, à moins que les autorités n’arrivent à créer une centrale d’électricité tous les 4 ou 5 ans.

                                                                                      S.M

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