L’abattage anarchique des chiens errants a été dénoncé à plusieurs reprises par les associations de défense des animaux. La mobilisation s’est organisée ce mercredi 21 novembre 2018 sur l’Île de Djerba, où des activistes de la société civile et des vétérinaires se sont rassemblés devant la municipalité de Houmt Souk, pour dénoncer l’abattage sauvage des chiens errants. « Il faut mettre en place une stratégie efficace afin de réduire le nombre de chiens errants », ont-ils déclaré.
Il s’agit d’un énième ras-le-bol exprimé par les défenseurs des animaux. Pour réduire le nombre de chiens errants sans ôter des vies, les associations ont toujours appelé à pratiquer des castrations. Une méthode plus humaine selon ces organisations. L’abattage est, en effet, particulièrement sauvage dans certaines villes. Certains témoignages dans la banlieue nord de Tunis ont évoqué un chien errant qui décédé après une longue nuit d’agonie. De fait, l’agent municipal l’ayant visé l’a uniquement blessé, sans le tuer, ce qui a plongé le chien dans une souffrance atroce.
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