« Le départ volontaire des Gazaouis » et « la conquête de la bande de Gaza » proclamés, en ces termes, par le cabinet de guerre sioniste apposeraient le point final du combat inégal. Pourquoi les bombarder, sans arrêt, si les Gazaouis devaient s’en aller de manière volontaire ?
Ce premier constat débusque, déjà, l’opération cousue de fil blanc. Le « plan Smotrich-Netanyahu » cesse de tourner autour du pot, met les points sur les i et divulgue l’intention inaugurale de l’invasion coloniale. L’ONU proteste et conteste mais le chien aboie et Netanyahu passe.
En effet, l’armée israélienne convoque ses réservistes pour mener à son terme l’entreprise annexionniste.
Le 7 octobre fournissait le prétexte mis à profit par les cerbères pour accentuer le grignotage de la terre. Le missile expédié par les Houthis procure, aujourd’hui, l’alibi exhibé pour maquiller la conquête par une justification surfaite. Initié à la notion de causalité, l’esprit humain est ainsi fait qu’il avalise la relation établie entre la cause et l’effet. Il faut un coupable à camper sur la table.
Voilà pourquoi l’usurpateur machiavélique diffuse et médiatise un paravent formel à son expansionnisme criminel. « L’hypocrisie est l’hommage que le vice rend à la vertu ». Ce maquillage trompeur étale une couverture sur le rapport de force à l’état pur. Depuis 1945 et la Seconde Guerre mondiale, des réchappés à l’holocauste préconisaient la création d’un État où les juifs seraient à l’abri de l’ignominie. L’ouvrage d’Hanna Harendt, « Le système totalitaire » marque un repère cardinal sur l’itinéraire suivi jusqu’à l’actuelle hégémonie judaïque infiltrée sur les hauteurs politiques et médiatiques des pays occidentaux acquis aux cerbères génocidaires. Israël va et vient pour conforter le soutien de son parrain américain.
A ce propos, le « terrorisme » eut, toujours et partout, bon dos. Devenu un phénomène social de mode, il enjolive tous les épisodes. Ainsi, lorsque l’Inde réplique aux tirs pakistanais, elle déclare, haut et fort, avoir ciblé des « camps terroristes ».
Les morts civils font les frais de ces justifications puériles. Trump recommande la retenue aux deux puissances nucléaires à l’instant même où il bénit l’annexion de Gaza par les cerbères.
D’après le financeur des génocidaires, il n’y a rien à craindre des Palestiniens, ces bons à rien dépourvus de la dissuasion nucléaire.
Depuis 80 ans, rien de nouveau en matière de revanche prise envers l’Orient pour les crimes commis par l’Occident.
La « conquête israélienne de la terre palestinienne barbouillée de sang poursuit le chemin suivi par les mêmes assassins. La réaction montée à l’assaut du nazisme hitlérien est au principe du cannibalisme israélien.
Les attaques de la Syrie après Gaza et la Cisjordanie débusquent la politique du fait accompli. La violence de la démesure israélienne rivalise avec l’hybris hitlérienne. La création d’Israël en 1948 contient l’annexion de Gaza en 2025 par le deux en un Trump-Netanyahu. Dans sa « Généalogie de la morale » Nietzsche écrit : « Pour pouvoir ériger un sanctuaire, il faut briser un sanctuaire : c’est la loi » du plus fort, fût-il retors.
Entre Ben Gourion et Netanyahu, Ariel Sharon dit : « Il y a un territoire voulu par deux peuples. Il faut que l’un d’eux rejette l’autre ».
Des origines à nos jours, l’idéologie annexionniste accompagne la pratique suivie sur la voie de la conquête parrainée par l’Amérique méphistophélique.
A Washington et Tel Aviv, l’idéologie évangéliste sert à usurper les terres. Afin de parvenir à leurs fins, les sinistres sionistes infligent aux Palestiniens ce que les Nazis firent subir aux juifs déportés avec la collaboration de Français. Mais si l’Allemagne paraphe sa capitulation, le Hamas résiste à l’occupation, n’en déplaise à la Riviera.
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