La neuvième chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis examine ce mercredi 20 octobre l’affaire du journaliste et animateur de la chaine de télévision, Zitouna TV, Ameur Ayed.
L’équipe de défense a fait appel de la décision du deuxième juge d’instruction du Tribunal militaire permanent qui avait récemment refusé de le libérer, selon ce qu’a indiqué l’avocate Inès Harrath sur sa page facebook.
Ameur Ayed a été incarcéré en lien avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire du poème d’Ahmed Matar ».
Dans une émission diffusée au début du mois et à laquelle a participé le député gelé d’Al Karama, Abdellatif Aloui, Ayed s’est vivement et directement attaqué au président de la République Kaïs Saïed, et à la nomination de Najla Bouden Romdhane comme cheffe du gouvernement.
Ayed a traité le chef de l’Etat de tous les noms, et soutenu que la nomination d’une femme à La Kasbah vient pour « sauver le coup d’Etat ».
Il serait entre autres accusé de complot contre la sécurité de l’Etat, d’acte ignoble contre le président de la République, d’attribution de faits inexacts à un agent public et d’appel à la désobéissance et au chaos.
H.A.