La décision douloureuse de Adel Imam !

À 83 ans et après une carrière de plus de 60 ans, la star arabe et égyptienne, Adel Imam vient de faire ses adieux au cinéma. L’information a été annoncée par son fils, le réalisateur Rami Imam, qui a fait savoir que le légendaire comédien a pris officiellement sa retraite.

Éclipsé de la scène culturelle depuis près de quatre ans, ce grand nom du cinéma, du théâtre et de la télévision qui a à son actif 126 long métrages, 16 feuilletons et 11 pièces de théâtre, n’a cessé de faire parler de lui.

Une vive polémique
En effet, après sa disparition de la scène artistique,  de nombreuses rumeurs ont vu le jour annonçant à maintes reprises que l’acteur serait atteint de la maladie d’Alzheimer ou même évoquant sa mort. Mais pas seulement. Sa longue absence a provoqué une vive polémique au sein du milieu artistique en Egypte. Plusieurs artistes et amis du “Zaïm”, dont l’actrice d’origine libanaise et résidant en Egypte, Madeline Tabr, ont accusé sa famille d’avoir emprisonné l’acteur et ont appelé à “envahir” sa maison pour se rassurer de son état de santé.

La contre-attaque de la famille Imam
Des accusations qui n’ont pas laissé de marbre la famille de l’acteur controversé qui s’est démarqué par ses positions “hostiles” à la Révolution en Egypte, impactant ainsi sa popularité et l’estime d’une grande partie de ses fans.
Réagissant aux accusations dont fait l’objet la famille du comédien, son frère, le producteur Issam Imam, a rejeté toutes les rumeurs liées à la dégradation de l’état de santé du “Zaïm” en déclarant que “Adel Imam est en bonne santé. Celui qui présume que Adel Imam a mis fin à sa carrière politique n’a rien à dire car le Zaïm sera de retour très prochainement”.
Sauf que, quelques mois après cette riposte, l’annonce de la retraite de la plus grande star de comédie du monde arabe, une décision certes douloureuse, mais inéluctable, n’a pas tardé, mettant fin à une carrière de plus de six décennies d’un artiste hors pair et dont la réputation a traversé les frontières lui a valu la nomination, en 2000, en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’UNHCR.

Med Ali Sghaïer

 

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