C’est ce qu’a affirmé l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) dans un communiqué publié mercredi.
En effet, l’UTAP dénonce « une situation difficile que traverse la filière de la culture du Colza, qui se trouve actuellement dans une impasse menaçant ainsi sa survie à l’arrivée de la saison de son emblavage.
L’organisation agricole impute cette situation à l’atermoiement des autorités ainsi qu’au mauvais comportement de la société » Carthage Grains » qui joue la carte de la pression par les agriculteurs, à travers les conditions qu’elle exige auprès de l’Etat en recevant sa production en huile transformée contre la conclusion d’un contrat de production avec les agriculteurs.
L’UTAP conteste par ailleurs, que les agriculteurs endossent l’échec au niveau de la mise en œuvre d’une stratégie claire et pérenne pour la production et la commercialisation du Colza, dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Elle considère ainsi, que l’intérêt de l’économie nationale qui a profité considérablement de l’évolution de la production locale en matière de colza au cours de ces dernières années, requiert la flexibilité des procédures administratives et une responsabilité partagée entre les sociétés privées, à l’effet de dépasser la crise au plus tôt possible.
Au cours de ces dernières décennies, la culture du colza en Tunisie a évolué pour atteindre une superficie emblavée de 5400 ha au terme de 2018.