Selon Habib Djedidi, président de la Chambre syndicale des industriels du lait, la filière laitière a perdu 5 millions de dinars depuis le dernier réajustement des prix qui date de 2012 et risque d’éclater, à moins d’un réajustement des prix à la production de 60 millimes le litre et à la vente au public de 100 millimes par litre.
En effet selon le Directeur général de Tunisie-Lait, les récentes augmentations de prix du carburant, de l’eau et de l’électricité qui viennent s’ajouter au glissement du dinar et la flambée des prix des fourrages importés font que la situation financière des industriels est devenue insupportable, la chaîne de production du lait en Tunisie, qu’il considère comme la meilleure dans la région risque de s’effondrer, car tous les maillons de la chaîne perdent de l’argent et sont appelés à abandonner le secteur ou à arrêter l’activité.
Il a menacé d’arrêter la production le 1er septembre s’il n’y a pas de révision des prix à la hausse.
Le président de la Chambre a affirmé que le prix du lait en Tunisie est le moins cher dans la région, car les prix pratiqués ailleurs oscillent entre 1,300 D et 1,500 D le litre.
Ridha Lahmar