La fin de la crise de l’éducation?

Le bras de fer entre le ministère de l’Éducation et la Fédération Générale de l’Enseignement de base se poursuit, au même titre que la prise d’otage des écoliers. Pourtant, le ministre de l’Éducation, Mohamed Boughdir, a assuré que la crise est désormais derrière nous. C’est ce qu’il a annoncé ce mercredi 19 juillet 2023 lors d’une conférence autour des politiques de l’éducation organisée à Hammamet.

« Une majorité écrasante des instituteurs ont remis les notes [aux administrations]. Les proviseurs d’écoles, pour leur part, vont le faire avant le 24 juillet 2023. Il s’agit de la date de la fermeture de la plateforme numérique consacrée à l’enregistrement des notes », a expliqué le ministre.

Boughdiri explique que son département a été contraint de procéder à la fermeture de la plateforme à la date qu’il a indiquée. Il est inconcevable, selon lui, que le blocage des notes se poursuive à l’infini. Les élèves ont le droit de connaître leurs moyennes et de connaître l’établissement scolaire dans lequel ils seront inscrits.

Au sujet des salaires bloqués, le ministre de l’Éducation a indiqué que seul son département dispose des chiffres exacts relatifs aux salaires bloqués. C’est une donnée qu’il a fournie en réponse aux déclarations de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). Ce dernier, à l’occasion de l’instance directive de la centrale syndicale de Hammamet, a affirmé qu’il y avait 23 000 instituteurs privés de leurs salaires. En réalité, selon le ministre, il y en aurait 12 000.

« Nous appelons les autres instituteurs à poursuivre l’envoi des notes des élèves. Le ministère considère que chacun va assumer sa responsabilité en cas d’atteinte à l’éducation. La rentrée scolaire, pour sa part, se déroulera dans de bonnes conditions », a conclu le ministre de l’Éducation.

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