Dans un retentissant communiqué, le Kremlin a annoncé que l’accord sur les céréales de la mer Noire était désormais « de facto terminé« . Dmitri Peskov, le porte-parole du gouvernement russe, a affirmé que cet accord crucial avait pris fin quelques heures seulement avant son expiration officielle. Une déclaration qui résonne telle une clameur dans les cercles économiques et financiers.
Une secousse dans le secteur des céréales
En effet, le Kremlin n’a pas hésité à faire entendre sa voix, en affirmant que si les conditions fixées étaient remplies, Moscou serait prêt à revenir à cet accord historique. « Les accords de la mer Noire ont de facto pris fin aujourd’hui« , a souligné Dmitri Peskov, mettant l’accent sur l’importance de cette décision. « L’accord sur les céréales a cessé. Dès que la partie russe (des accords) sera remplie, la partie russe reviendra immédiatement à l’accord sur les céréales« , a-t-il ajouté avec fermeté.

Dmitri Peskov, le porte-parole du gouvernement russe
Une dépendance tunisienne mise en lumière
L’annonce du Kremlin met en lumière la fragilité de la Tunisie face à sa dépendance aux importations céréalières en provenance de la mer Noire. La nouvelle inquiète particulièrement la Tunisie, dont 66% des importations de céréales proviennent de cette région. Cette décision russe risque de bouleverser l’économie tunisienne, avec des conséquences directes sur les prix et les approvisionnements.
Une annonce qui fait grimper les prix
L’annonce de la fin de l’accord sur les céréales de la mer Noire par la Russie a alimenté le renchérissement des prix du blé. Les marchés réagissent immédiatement à cette nouvelle, entraînant une augmentation de 3,5 % des prix. Avant le déclenchement de la guerre, l’Ukraine occupait près de 10 % du marché mondial du blé.
L’avenir incertain du commerce des céréales
L’annonce ne manque pas d’ébranler les acteurs du secteur des céréales, qui étaient jusqu’à présent régis par cet accord international. L’impact économique de cette décision pourrait être considérable, tant pour les exportateurs que pour les importateurs. Les observateurs attentifs soulignent que cette rupture pourrait entraîner une redistribution des cartes dans le commerce mondial des céréales, avec des répercussions sur les prix et les échanges.
Un avenir incertain pour le commerce des céréales
L’accord céréalier de la mer Noire appartient désormais au passé, mais l’avenir du commerce des céréales reste en suspens. Les regards se tournent vers les prochaines étapes, avec l’espoir de voir émerger de nouvelles opportunités et de rétablir une stabilité propice à la prospérité économique mondiale.