Dans un communiqué rendu public, la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux (FTDJ) a regretté la campagne de diffamation injuste dirigée contre Mohamed Taieb Zahar, président de la FTDJ et PDG du groupe Maghreb Media qui publie le magazine « Réalités » et ses sites web en arabe et en français.
La FTDJ a estimé que cette campagne semble avoir deux origines distinctes : d’une part, elle est liée à un différend professionnel suite à la tentative de fermeture du site « Hakaek Online » à cause de graves complications financières. D’autre part, une rumeur infondée circule, prétendant que Zahar serait le journaliste ayant bénéficié d’un prêt sans garanties de la Banque Nationale Agricole. Cette supposition a été avancée après les propos du président de la République, Kais Saied, lors de sa visite à ladite banque et sa rencontre avec deux de ses hauts responsables.
« Il est particulièrement décevant que des membres du Syndicat national des journalistes tunisiens aient saisi cette occasion pour relancer ce différend professionnel, alors que les négociations se sont conclues sans accord sur un seul des trois points en discussion. »peut-on lire dans ledit communiqué.
Et d’ajouter : « Face à cette situation, la FTDJ, pleinement consciente de la précarité financière de la presse écrite, qu’elle soit papier ou numérique, et disposant de documents officiels relatifs à la situation du groupe Maghreb Media – Réalités, souhaite déclarer :
1. Sa solidarité indéfectible avec le collègue Taieb Zahar face à ces tentatives de diffamation.
2. Son soutien inconditionnel à toute démarche légale qu’il entreprendrait pour défendre son intégrité et ses intérêts.
3. Les litiges professionnels doivent être traités soit par voie amiable, soit, en cas d’échec, devant les juridictions compétentes, et non à travers des communiqués blessants ou sur les plateformes de médias sociaux.
4. La plupart des institutions de la presse écrite sont confrontées à une crise financière sans précédent.
5. La FTDJ exhorte les autorités à clarifier le nom du journaliste ou propriétaire d’une entité médiatique ayant bénéficié du prêt mentionné par le président de la République, afin de mettre un terme aux suspicions générales et rendre justice à ceux qui n’ont pas eu cet « avantage ». »