« La Tunisie a gagné sa guerre contre le terrorisme et aujourd’hui commencera son combat contre la corruption pour instaurer les bases de l’Etat de droit et des institutions et nous n’avons d’autres chois que la démocratie» L’affirmation, ou l’annonce, est de Beji Caïd Essebsi, président de la République faite lors de son séjour à New York et elle ne manque pas d’optimisme pour les deux combats.
Toutefois le chef de l’Etat soulignera, lors de son entretien avec John Kerry, que la Tunisie a réussi sa guerre contre le terrorisme grâce au soutien et à l’aide de nombreux pays amis, à leur tête les Etats Unis d’Amérique qui n’ont pas lésiné sur l’effort de renforcement de leurs relations avec la Tunisie dans le domaine sécuritaire et militaire. Beji Caïd Essebsi ne manquera pas de reconnaître que « la Tunisie a de la chance dans ses amitiés et surtout avec les USA ». Cette affirmation n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, s’agissant surtout de John Kerry