La haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle estime que l’essor des médias exige toujours de redoubler d’efforts et une coordination de la part des différentes parties concernées pour donner à leur dossier la plus haute priorité, dont la première est la mise en place d’un cadre juridique garantissant leur liberté et indépendance, et consacrant les principes d’un État civil pluriel.
Dans un communiqué publié ce dimanche 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la presse, la HAICA souligne qu’il n’y a pas de place pour une réforme des médias sans mettre fin au chaos et aux manifestations de violation de la loi et de mise en cause des institutions de l’Etat, et sans ouvrir les dossiers autour desquels tournent des soupçons de corruption, en particulier ceux des chaînes non autorisées et soutenues par des personnalités influentes et des partis politiques, appelant l’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) à trancher au plus vite dans les dossiers de certains des médias qui lui ont été soumis.
Par ailleurs, elle a renouvelé son appel au gouvernement pour une réduction des redevances des fréquences attribuées pour le service fixe de télécommunications pour les diffuseurs régionaux privés, et pour une accréditation gratuite pour les radios des associations.
La HAICA a, enfin appelé le gouvernement à accélérer les procédures de nomination d’un président directeur général de la Radio tunisienne conformément aux recommandations de l’article 19 du décret n° 116 de 2011 du 2 novembre 2011.
H.A.