On sait que la coalition Al Karama a proposé le 4 mai de renouveler la composition de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA).
Elle a proposé l’organisation par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’élections pour aboutir à ce renouvellement de staff, et un nouvel article de loi qui stipule tout bonnement la suppression de l’attribution des licences pour la création et l’exploitation des chaînes de télévision et de radio pour aussitôt soumettre ce privilège à un système d’autorisation.
La HAICA a répliqué par un communiqué publié mardi 12 mai dans lequel elle affirme que l’initiative législative présentée à l’ARP par le bloc d’Al Karama « est incompatible avec le texte de la constitution et
pourrait saper l’expérience démocratique dans le pays et les perspectives de son développement« .
« Nous appelons les députés et leurs blocs parlementaires à éviter de proposer des initiatives qui vont à l’encontre de la constitution, et dont les desseins restent obscurs et les motivations suspectes », insiste l’organe de régulation qui invite enfin « à préserver les acquis accomplis jusqu’ici en matière de droits et de libertés ».
H.A.