La levée du confinement obligatoire tournerait au drame selon Dr. Samir Abdelmoumen

Le médecin urgentiste et membre de la Commission nationale de lutte contre le coronavirus, Dr Samir Abdelmoumen vient d’adresser un message inquiétant à l’ensemble des Tunisiens qui commencent déjà à savourer la joie de la « réussite » relative de leur pays en matière de lutte contre la propagation du Covid-19. Dans ce contexte, Dr Samir Abdelmoumen qui s’exprimait dans un post publié sur sa page officielle Facebook ce mardi, a affirmé que la levée des mesures liées au confinement obligatoire dans les centres de confinement (Hôtels etc,) en faveur des Tunisiens de retour de l’étranger pourrait constituer un réel danger pour la situation épidémiologique en Tunisie.

Le médecin a fini par appeler l’ensemble des ses compatriotes à faire preuve de vigilance.

Notons que les Tunisiens souhaitant rentrer à leur pays durant cet été ne sont plus appelés à respecter la quarantaine obligatoire dans des hôtels à leur arrivée en Tunisie. Ils sont désormais appelés à s’auto-isoler dans leurs domiciles pendant 14 jours au cours desquels ils feront l’objet d’un suivi médical de la part des autorités compétentes. Par ailleurs, des tests prouvant qu’ils sont pas atteints du coronavirus devraient être fournis aux autorités 72 heures avant leur départ.

Notons que lors d’une conférence de presse tenue ce mardi au siège du ministère de la Santé, Abdellatif Mekki, a mis en garde contre le relâchement dont font preuve certains Tunisiens qui ne réalisent pas que le danger existe toujours selon ses dires. Il a rappelé que le pays s’apprête à rouvrir ses frontières terrestres, maritimes et aériennes à compter du 27 juin prochain. Selon un dernier bilan fourni ce mardi par le ministère de la Santé, 16 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19) ont été enregistrées durant les 24 dernières heures, dont 15 cas entrants et 1 cas déjà infecté. Le bilan des cas confirmés à l’échelle nationale est donc passé à 1125 dont 49 cas de décès.

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