La ligue des électrices tunisiennes a exprimé dans un récent communiqué, sa préoccupation concernant les conditions politiques, économiques et sociales.
Le mouvement a également dénoncé le retard dans la mise en place de la Cour constitutionnelle pour protéger et enraciner une démocratie déjà fragile, en plus de l’émergence d’une tendance et d’un recul dans le niveau de garantie des droits et libertés tels que la liberté d’expression, la presse et l’égalité entre les femmes et les hommes.
Dans ce contexte, la ligue appelle l’Assemblée des représentants du peuple à préparer une initiative urgente visant à réformer la loi électorale et à intégrer le principe de parité au niveau des listes électorales.
La ligue a en outre, attiré l’attention du parlement sur l’importance d’intégrer une dimension féministe dans sa responsabilité de contrôle du pouvoir exécutif.
Il s’agit également, de veiller à l’engagement du gouvernement envers le principe de l’égalité des chances, notamment concernant les emplois à haute responsabilité.
La ligue recommande de lutter contre la violence à l’égard des femmes et d’imposer dans le règlement intérieur, des sanctions disciplinaires.
La ligue des électrices tunisiennes appelle le ministère de la Justice à éradiquer la violence à l’égard des femmes en tant qu’élément permanent de la politique pénale du gouvernement.