Une nouvelle étude d’Afrobaromètre, Laws.Africa et Data for Governance Alliance montre que les progrès sont lents, mais que la tendance est positive en matière de bien-être des enfants vulnérables en Afrique. L’étude, qui a été menée dans 39 pays africains, montre que :
- La proportion d’Africains qui pensent que les parents ont le droit de recourir à la force physique pour discipliner leurs enfants diminue lentement, mais sûrement. En moyenne, 61 % des Africains pensent que c’est le cas, contre 66 % en 2016/2018.
- La plupart des Africains (64 %) pensent que la maltraitance, la maltraitance et la négligence envers les enfants sont des événements peu fréquents dans leur communauté. Cependant, les perceptions varient considérablement d’un pays à l’autre, allant de 16 % en Tanzanie à 63 % au Libéria.
- La majorité des Africains (58 %) déclarent que des services sont disponibles dans leur communauté pour soutenir les enfants maltraités ou négligés, les enfants handicapés et les enfants et adultes ayant des problèmes mentaux ou émotionnels.
- Seuls 44 % des Africains approuvent les performances de leur gouvernement en matière de protection et de promotion du bien-être des enfants vulnérables. Les citoyens économiquement défavorisés sont les moins susceptibles de considérer les efforts de leur gouvernement comme adéquats.
Les résultats de cette étude montrent que des progrès sont réalisés en matière de bien-être des enfants vulnérables en Afrique. Toujours est-il qu’il reste encore beaucoup à faire pour garantir que tous les enfants, quel que soit leur statut socio-économique, bénéficient des mêmes droits et opportunités.