Selon une étude publiée par la NASA le 9 Janvier dernier les eaux des mers se sont élevées depuis trente ans de 10 centimètres.
Elles mettront désormais moins de temps pour atteindre une telle hauteur : 10 cm tous les dix ans à partir des années 2060.
En donnés cumulées, elles tutoieront tout bonnement le mètre non pas ruban moins Rubicon. Alors, comme Cesar en 50 av J.C après la traversée de de la rivière éponyme qui sépare l’Italie du Pays des Gaules nos descendants s’écriront « Alea Jacta Est »
Selon une récente étude publiée le 19 Février dernier dans la revue Nature, les glaciers des Alpes et des Pyrénées ont vu leur volume se réduire de 2000 à 2023 de 40%
On a trop souvent épilogué sur le réchauffement climatique pour ne pas être surpris aujourd’hui par les retombées qui en découlent.
Nous sommes bel et bien face à une catastrophe annoncée : les émissions de gaz dans l’atmosphère et leur corollaire l’effet de serre, la fonte des glaciers et des calottes polaires, la déforestation à outrance cause principale de l’extension des foyers naturels de la décarbonations. N’en jetez plus !
Alors comme notre cupidité n’a point de limites, les mers et la terre nous le rendent bien.
On a sans cesse rappelé cette sentence fatale : quand la nature est martyrisée elle se rebiffe tôt ou tard.
Or, nous les humains adorons jouer aussi bien avec le feu qu’avec le froid.
Le président américain, dans sa nouvelle monture de Jupiter réclame tout froidement l’appropriation du Groenland.
Dans un dessin humoristique paru récemment dans le journal le Monde, Mette Frederiksen, première ministre du Danemark maitresse, pour l’heure, des céans lui réplique : Banco ! en sous entendant qu’elle préfère vendre cette île de plus de 2 millions de kilomètres la deuxième plus grande après l’Australie, glaciale à ce téméraire avant qu’elle fonde !
Pour Gaza, c’est tout autre affaire – le mot tombe à pic – M-Trump, promoteur immobilier de son état, voudrait faire de cette bande de la méditerranée orientale une « riviera ». Quand on sait que toute la Mare Nostrum comme le réclamaient les empereurs Romains, dont il est, nous semble-t-il, l’émule, est menacée par le dérèglement climatique, l’on ne peut que prédire que cette lubie sidérante équivaudrait à un labour en … mer.
Mais, foin de balivernes et de boniments !
Notre pays, entouré par la mer au Nord comme à l’Est n’est guère à l’abri des vicissitudes du temps à venir. A l’horizon 2100 nos îles notamment Jerba ainsi que l’archipel de Kerkenah sont, à l’instar de Delta du Nil, sous le coup d’un engloutissement. D’ici là, beaucoup d’eau coulera … et s’élèvera.
Alors, soyons vigilants et agissons pour nous prémunir d’un tel sort.
Certes, comme le soutiennent les optimistes invétérés, le pire n’est jamais sûr. Mais il faut raison garder et tempérer la furie de construire à satiété dans ces îles de charme.
Il faut également épargner aux rivages de la terre pleine le surcroît de la charge bétonnière comme on le constate malheureusement à Rafraf et à la Goulette pour ne citer que ces deux cités phares de la villégiature de nos chers contemporains.
N’étouffons pas la poule aux e(a)ufs(x) d’or et en l’occurrence… d’argent.