Intervenant ce matin sur les ondes de radio Express Fm, le ministre de l’Environnement et des affaires locales, Riadh Mouakher a affirmé que la police environnementale entre en action ce mardi 13 Juin 2017. Elle a pour rôle de sensibiliser les gens et de les mettre en garde conformément à la loi numéro 6 du 30 avril 2016
Ainsi, il est désormais interdit de “déverser sauvagement des déchets assimilés aux ordures ménagères, issus des établissements, entreprises et locaux destinés à l’exercice d’activités commerciales, artisanales ou touristiques, ou leur dépôt dans des récipients non conformes aux normes fixées par la collectivité locale concernée ou dans des lieux qui ne leur sont pas réservés”.
En effet, la loi prévoit une amende allant de 300 à 1 000 D, en cas de violation des règles spécifiques d’hygiène et de propreté (article 10 de la loi). Cette amende doit être versée auprès de la recette des finances, dans un délai ne dépassant pas les 15 jours. Toutefois, les agents de la police gouvernementale, présents dans 74 municipalités, vont d’abord avertir les contrevenants, jusqu’au 15 juillet, avant de passer aux amendes selon Riadh Mouakher.
Il est à rappeler que la création de la police environnementale est survenue suite aux multiples atteintes à l’environnement. Les déchets sont jetés un peu partout dans le pays. 300 agents ont été formés afin de relever les contraventions commises par ceux qui jettent les ordures en dehors des lieux qui leur sont réservés et ceux qui procèdent à l’incinération des ordures.
Pour sa part, le secrétaire général du bureau régional du syndicat national des forces de sûreté, à Sfax, Ezzeddine Amri, avait affirmé que la police de l’environnement est un système sécuritaire parallèle. Il avait aussi révélé que les forces de l’ordre procéderont à l’arrestation de tout agent de la police de l’environnement repéré sur la voie publique. Il sera ensuite traduit devant la justice pour usurpation d’identité selon ses dires.
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