Dans quelques jours, une nouvelle équipe des forces de l’ordre va investir les ville de Tunisie : la police environnementale. Elle sera opérationnelle vers la fin du mois de mars prochain, a déclaré Chokri Ben Hassan, secrétaire d’Etat chargé de l’environnement, à Réalités Online ce mardi. « Elle aura pour charge de faire appliquer la loi 2016-30 du 5 avril 2016. Toute infraction sera punie dans le cadre de ce texte », a-t-il précisé.
À titre d’exemple, toute violation des règles spécifiques d’hygiène et de propreté publiques, fixées par un arrêté de la collectivité locale concernée, sera sanctionnée par une amende administrative allant de 300 à 1000 TND. La somme doit être versée auprès des recettes des finances dans un délai ne dépassant pas les 15 jours.
Le texte prévoit, également, des sanctions pécuniaire à l’encontre de toute personne ayant endommagé délibérément des containers ou des poubelles murales. Autre disposition de la loi : sanction de tout citoyen « déversant sauvagement des déchets« , « salissant des trottoirs, des voies ou des places publiques« , « abandonnant des meubles ou des équipements sur les trottoirs et les places publiques« , ou encore « déversant de la terre, des gravats ou des déchets de jardins dans les mêmes zones ».
Une initiative ambitieuse, certes, mais suffira-t-elle à changer des habitudes qui n’ont que trop durer ? Plus qu’un acte de propreté, s’abstenir de salir l’environnement est une marque de responsabilité et de civisme.
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