La présidence de la République dément son ingérence dans l’affaire de Nawaat

Selon une source officielle citée par l’Agence France Presse, Sami Ben Gharbia, cofondateur et directeur de la rédaction de Nawaat, a été entendu par le ministère public en tant que témoin et non pas accusé dans le cadre de l’affaire  de la fuite du plan d’action de la présidence de la République, destiné à plaider son projet de loi de la réconciliation économique et financière. Cette même  source officielle a démenti les informations circulant sur certains médias selon lesquelles la présidence de la République aurait intervenu dans cette affaire affirmant  que l’institution est l’une des grands garants et défenseurs de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice en Tunisie.
Rappelons que dans un communiqué rendu public, Nawaat a condamné fermement le harcèlement du directeur de sa rédaction et l’intention manifeste des autorités à s’acharner contre ses journalistes tout en considérant ces pratiques comme une menace sérieuse contre la liberté d’expression et le droit de s’organiser.  Nawaat a ajouté que le directeur de sa rédaction a été principalement interrogé pendant 6 heures sur la source de la fuite du plan d’action de la présidence de la République. « Face à la détermination de Ben Gharbia à protéger nos sources conformément à l’article 11 du décret-loi 115, l’interrogatoire a duré 6 heures et a viré au harcèlement, focalisant sur le fonctionnement interne de Nawaat, l’identité de ses journalistes (carte d’identité, n° de téléphone, etc.) et la liste des collaborateurs de Nawaat, dans le but de les interroger un à un. » lit-on dans ledit communiqué.

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