La production végétale biologique, une solution pérenne et le choix pour la résilience face au changement climatique

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L’agriculture biologique est une des solutions efficaces pour l’amélioration de l’adaptation et de la résilience du secteur agricole et des moyens de subsistance des populations vulnérables. Son potentiel en Tunisie a été au cœur d’une formation conduite par la FAO dans le cadre du projet « Appui au développement d’une agriculture biologique durable et résiliente dans un contexte de changement climatique en Tunisie (BIOREST) » financé par la coopération Suisse. Le projet vise à développer et valoriser le secteur de l’agriculture selon une approche territoriale et cible les régions les plus propices pour se convertir à un système de production biologique intégré.

 

 

 

Actuellement, le secteur de l’agriculture biologique englobe près de 9000 opérateurs (agriculteurs, transformateurs, commerçants, etc.) dont dont la majorité sont des producteurs et productrices, qui demeurent demandeurs d’accompagnement et d’appui pour une meilleure compétitivité et conformité aux exigences du marché, dans un environnement international de réglementation biologique dynamique et en évolution permanente.

C’est pour répondre à cette forte demande en appui technique qu’une formation sur la production végétale selon le mode biologique a été organisée par la FAO dans le cadre d’une collaboration avec l’institut Suisse de Recherche en Agriculture Biologique (FIBL).

Les travaux de la formation qui vient de se clôturer, ont rassemblé en plus des opérateurs biologiques leaders et d’agriculteurs à haut potentiel de conversion au mode biologique, des représentants des différents départements techniques en charge de l’agriculture Bio au sein du ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche : DGAB, CTAB, CTD, GIL ainsi que la BNG.

Le maintien de la qualité des sols étaient au centre des enseignements assurés par Nicolas Lefevre expert Suisse en approfondissant les connaissances des participants pour maitriser la réduction du travail du sol en bio dans le contexte tunisien tout en passant en revue ses potentiels et à travers des exercices pratiques et des échanges et diagnostics interactifs des cultures visitées sur des champs comme activités pédagogiques de terrain a permis une intégration des principes agro-écologiques des cultures bio pérennes.

La gestion des cultures en plein champ, l’agroforesterie, la biodiversité fonctionnelle, le et la diversification des cultures (arboriculture, Cultures maraichères, plantes a aromatiques et médicinales …étaient au centre d’intérêt de cette formation qui a fait intervenir aussi des experts du FIBL France et de l’association les amis de CAPTE en mettant en avant l’agroforesterie et son importance pour la durabilité des agroécosystèmes.

La dynamique de cette formation a mis en avant les pratiques durables qui ont pu être observées chez un agriculteur de la région de M’saken en analysant le profil du sol, les techniques de production et surtout de résilience au changement climatique en appliquant les fondements de l’agriculture biologique et des variétés de production de blés qui perdurent et qui sont au cœur des potentialités du secteur Bio en Tunisie.

Dans la continuité de ces activités de renforcement de capacité menée par la FAO, il est question d’accompagner le développement d’une agriculture biologique durable, inclusive et résiliente au changement climatique et ce, selon une approche territoriale en ligne avec la stratégie nationale du développement de l’agriculture biologique.

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