Le massacre israélien à Gaza fait des victimes en France. En Ïle-de-France, le conflit des sionistes avec les Palestiniens est importé par la présidente, Valerie Pécresse, du Bassin parisien. Elle vient, ces derniers jours de retirer à l’écrivaine et essayiste Zineb El Rhazoui, ex-journaliste de Charlie Hebdo, le Prix Simone Veil des Trophées, attribué en 2019 et retiré d’autorité à la date de commémoration de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’événement punitif est ainsi particulièrement chargé d’histoire, et du conflit israélo-palestinien et de droits humains universels qu’Israël bafoue et foule au pied impunément depuis son auto-proclamation en 1948.
Le retrait du Prix Simone Veil, littéralement panthéonisée de son vivant, morte en 2017, fait suite, selon Pécresse, à une demande des ayants-droits de la défunte grande figure de la société française, une survivante des camps d’extermination des juifs par la Solution finale de Hitler. Ces derniers évoquent pour ce faire les déclarations de El Rhazoui, qui a pointé qu’au sujet de l’actualité israélo-gazaouie, « une vie ne vaut pas une vie » alors que « l’on tue de façon arbitraire et disproportionnée dix fois plus de vies humaines à Gaza qu’ailleurs ». Mais aussi le fait que El Rhazoui, dont le nom sonne décidément comme Gazaoui, a relayé le parallèle dressé par le journaliste américain anti-impérialiste Benjamin Rubinstein comparant les Israéliens aux nazis et disant qu’ils ont perfectionné la science du génocide, dit-il.
L’écrivaine déchue du Prix Veil rebondit avec cette réponse, une adresse directe à Pécresse, traitée d’opportuniste, et inverse la proposition en écrivant à celle qui est assimilée à une complice de criminels sionistes et assassins israéliens de Palestiniens sous le regard du monde entier impuissant ; « Je vous rends donc votre prix Simone Veil, car il est désormais entaché de sang ».
Wicem SOUISSI
Journaliste
Pour lire la lettre adressée par Zineb à Valérie Pécresse cliquer ici