Il semblerait que la popularité de l’ancien président provisoire de la République Mohamed Moncef Marzouki ne cesse de chuter et de descendre aux enfers. En effet, accusé par le peuple d’être derrière la situation catastrophique que connait le pays sur tous les plans et particulièrement sur le plan sécuritaire, l’ancien chef de l’Etat semble être désormais personna non grata partout où il se rend. Après avoir été dégagé par les habitants de pas moins d’une vingtaine de villes et villages, c’est au tour des habitants de la ville de Ras Djebel, relevant du gouvernorat de Bizerte de prendre la relève et d’obliger leur ancien président à rebrousser chemin et à annuler sa visite de travail au bout de quelques minutes. Les faits se sont produits dans la soirée du vendredi 09 juin 2017, particulièrement après la rupture du jeune, quand l’actuel président du parti Harak Tounes Al Irada, s’est rendu dans ladite délégation dans le cadre d’une visite de travail dont l’objectif était de se réunir avec les militants de son parti dans la région dont le nombre ne dépasserait pas une vingtaine de personnes.
Sauf que la visite a mal tourné notamment quand l’ancien chef d’Etat ait été surpris par des membres du comité des familles des Tunisiens disparus en Italie. Ces derniers l’ont donc hué et insulté le qualifiant de tous les noms pour ne pas avoir tenu ses promesses ce qui a obligé sa garde rapprochée de l’éloigner de la foule pour l’emmener immédiatement dans un endroit calme qui n’est autre que le bureau régional de son parti. Arrivé au local, le président du Harak a dû quitter immédiatement les lieux, selon Kapitalis, pour absence totale de chaises et de tables. Il semblerait que les responsables du bureau régional n’ont pas fait le moindre effort pour recevoir leur chef.
D’après nos sources, l’un des membres régionaux du parti a proposé de tenir la réunion dans une villa située dans la région. C’est à ce moment là que l’électricité a été coupée et que l’ensemble de la ville a sombré dans le noir.