Une grande marche, organisée par la coordination civile contre le terrorisme, s’est tenue sur l’avenue Habib Bourguiba, où de nombreux manifestants ont exprimé leur refus de voir les terroristes tunisiens revenir en Tunisie.
« l’article 25 de la constitution interdisant le déchoir de la nationalité des terroristes était conçu pour traiter des circonstances habituelles, par conséquent son application ne doit pas s’étaler pour les cas exceptionnels lorsque la sécurité de l’Etat se trouve altérée ou menacée au cas où on permet le retour des terroristes sur le sol national et cela par application de la règle juridique qui édicte qu’à l’impossible nul n’est tenu, il s’agit donc et simplement de l’application de la théorie de l’imprévision », a a souligné un citoyen.

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Devenu un sujet de controverse et aussi de crainte pour l’opinion publique, ce retour tant redouté des terroristes tunisiens a suscité l’indignation des représentants de la société civile, mais aussi celle des politiques, à l’instar des députés de l’ARP. Certains d’entre-eux, notamment ceux de Nidaa Tounes, ont brandi à l’ARP, le 27 décembre 2016, des pancartes où ils ont exprimé leur refus catégorique de voir les terroristes regagner la Tunisie.
On se souvient également de l’action du Collectif des Citoyens Tunisiens, qui a annoncé, mercredi 4 janvier courant, la mise en place d’un plan d’action visant à sensibiliser les citoyens et les autorités politiques sur le danger que représente le retour de ces terroristes.
Soulignons que ce Collectif a été formé le 14 décembre 2016, lorsque des associations se sont réunies pour exprimer leur indignation sur la question, en brandissant le slogan « sous le même drapeau, tous égaux, sans égo ».
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Crédit vidéo : Mosaïque FM