La société tunisienne de lubrifiants (SOTULUB) vient de donner une conférence de presse pour faire part à l’opinion publique et à tous les concernés de précisions et répondre aux accusations de corruption infondées par certains députés et des médias.
L’affaire remonte à 2016 quand la députée Hela Hammi évoqua pour la première fois le renvoi « abusif » de 7 cadres de la dite entreprise. C’était lors d’une plénière devant le ministre de l’énergie et des mines de l’époque. Et d’ajouter que « la corruption est derrière ce renvoi ». Mongi Marzouk, le ministre avait déjà fourni des précisons à ce moment là et souligné que « le renvoi des cadres de la SOTULUB était plutôt dû à “la manière illégale avec laquelle ils ont été recrutés”, ajoutant que le rapport de l’Inspection centrale du ministère a confirmé que leur recrutement s’est fait selon des “pratiques de favoritisme”.
Visiblement cette affaire continue de susciter l’intérêt de certains et particulièrement la députée Mehrzia Laabidi qui a lancé, sous le dôme de l’ARP, des accusations contre la SOTULUB, qui seraient encore une fois non fondées. Par ailleurs ces mêmes accusations ont fait l’objet d’un article publié dans un journal quotidien sans même revenir à la principale partie prenante, la SOTULUB. A l’origine de ces accusations 11 agents. Ces même agents avaient bénéficié de nombreux avantages qu’ils ne méritaient pas telles des rémunérations sur des heures supplémentaires sans les avoir accomplies. Ils ont, ensuite contesté la décision des comités de contrôle de deux ministères de tutelle d’avoir mis fin à ces avantages illégitimes.
Mme Ahlem El Béji Sayeb, PDG de la SOTULUB, espère que cette conférence et ces précisions mettront fin à ces fausses allégations qui portent atteinte à l’entreprise, à son personnel et à leur réputation.
N.J