Les impayés pèsent lourdement sur les comptes de La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), à en croire Mounir El Gharbi, chef du recouvrement au sein de la STEG. Sans parler de la dette qui, elle aussi a explosé. « La dette atteint 1057 millions de dinars. C’est un chiffre record, un fardeau pour les comptes de la société », a-t-il déclaré dans Expresso du jeudi 10 novembre 2016.
D’après le responsable, 64% des impayés proviennent du secteur privé (672 millions de dinars) et 36% émanent des institutions publiques, tels que les ministères, les municipalités, les offices ou encore les entreprises (382 millions de dinars). Les impayés du consommateur régulier, de leurs côtés, se chiffrent à 521 millions de dinars, ce qui représente la moitié de la dette de la STEG.
Sur ce point, Mounir El Gharbi a assuré qu’une étude au cas par cas est en vigueur, ajoutant, néanmoins, que des campagnes de sensibilisation, destinées aux citoyens, ont été lancées, leur rappelant leurs obligations vis-à-vis de la STEG.
« Certains possèdent des piscines mais ne veulent pas payer la STEG », a regretté le chef du recouvrement au sein de la STEG, pour évoquer le sujet des coupures du courant électrique imposées aux mauvais payeurs.
Par ailleurs, Mounir El Gharbi a évoqué l’éventualité de la mise en place de nouveaux systèmes de paiement. « Nous y réfléchissons. La dimension smart est à l’étude. Elle permettra de dépasser les problèmes de paperasse, mais aussi de couper l’électricité en cas de non paiement flagrants à travers le numérique », a-t-il annoncé.
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